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Il existe de nombreuses sortes de fractures. Leur nature, leur nombre, l’âge de la victime, conditionnent le choix du traitement qui suivra. Il peut être orthopédique ou chirurgical. Le traitement en kinésithérapie sera adapté en fonction de ces éléments de départ.

Choix du traitement médical

Lors de la survenue d’une fracture, schématiquement, deux cas de figure se présentent et le médecin décidera de l’une ou l’autre des solutions :

  • Traitement orthopédique
  • Traitement chirurgical

Traitement orthopédique

Le trait de fracture préserve l’intégrité de l’os et une mise sous plâtre ou attelle, selon la gravité et l’emplacement, suffit pour immobiliser le membre atteint. Dans ce cas, le kinésithérapeute peut intervenir assez précocement pour conserver l’état des muscles de la zone lésée qui ne travaillent pas et pour aider le patient à maintenir la mobilité des autres articulations en jeu. Par exemple, lors d’une fracture de l’os du bras (l’humérus), le malade ne peut pas bouger ou peu de lui-même l’épaule, le coude et le poignet. Dans ce cas son médecin peut décider de l’adresser au kinésithérapeute qui sollicitera ces articulations et qui proposera des exercices afin de conserver au maximum la fonction du membre touché. Le travail est progressif et toujours à l’écoute de la douleur, indicateur précieux de l’évolution. La prise en compte de l’avancée de la réparation des structures touchées est, bien sûr essentielle. Il convient de trouver la bonne progression de travail, ni trop rapide, ni trop lente.

Radio d'un clou centro-médullaire après fracture de l'humérus

Traitement chirurgical

Lorsqu’il y a un traitement chirurgical, la prudence est de mise. Il convient d’attendre le délai décidé par le chirurgien pour la reprise de la mobilisation de la zone opérée. La priorité est de maintenir l’intégrité du matériel et des structures anatomiques. Cependant, il peut aussi être nécessaire de mobiliser les autres parties du corps pour éviter de perdre la fonction lors de la levée des mesures de protection du membre atteint. Il est aussi nécessaire de travailler sur les cicatrices éventuelles afin d’éviter qu’elles ne brident le mouvement par des adhérences des différentes couches de la peau.

images fournies par le Dr Nicolas Osman – Clinique Paul d’Egine – SOS Mains, Champigny sur Marne. Plus d’infos :  http://spécialiste-main-epaule.fr